S.O.S. Baie Missisquoi Bay

« Dans le souci de répondre le plus rapidement possible aux préoccupations de la population de la région, ce geste confirme la volonté du gouvernement d’accentuer ses interventions dans le milieu agricole, l’assainissement des eaux usées résidentielles et municipales et la mise en place de bonnes pratiques de protection des cours d’eau. (...) "La baie Missisquoi recèle des tourbières ainsi que des habitats naturels essentiels à la vie. Il est donc important de poser des gestes concrets afin de préserver ces milieux qui jouent un rôle de filtre purificateur et qui sont des zones tampons entre l’activité agricole et le milieu aquatique", a souligné le ministre Mulcair. »

« De concert avec l'État du Vermont, le ministère de l'Environnement du Québec veut devancer de 2016 à 2009 les mesures prévues pour réduire le phosphore dans la baie Missisquoi. Le phosphore est responsable de la prolifération des cyanobactéries dans la baie. (...) La semaine dernière, le ministre Mulcair a annoncé que le ministère de l'Environnement réduira de 36 à 12 mois l'échéancier prévu pour réaliser les visites ferme par ferme des quelques 500 exploitations agricoles du bassin de la baie Missisquoi. Ces visites s'inscrivent dans l'application du Règlement sur les exploitations agricoles qui prévoit l'application de plans agroenvironnementaux de fertilisation. L'application de ces plans se fera en priorité dans le bassin de la rivière aux Brochet, un tributaire important de la baie Missisquoi. C'est là que se concentre une grande partie de l'activité agricole ayant des impacts significatifs sur la qualité de l'eau dans la baie Missisquoi. (...) Un autre point du plan touchait la conservation des milieux humides. Là-encore, le ministre annonce des mesures concrètes. Son ministère versera une aide financière de 256 484 $ à Conservation de la nature Québec. Ce montant servira à l'acquisition de cinq sites s'inscrivant dans le développement d'un réseau québécois d'aires protégées en milieu privé. Le ministre met en évidence que le bassin de la baie Missisquoi comprend des tourbières et des habitats naturels essentiels à la vie. "Il importe, dit le ministre, de préserver ces milieux qui jouent un rôle de filtre et de zone tampon entre l'activité agricole et le milieu aquatique." L'aide gouvernementale permettra à Conservation de la nature de protéger quelque 186 hectares de milieux humides, dont deux étangs. Le support de Québec permet de couvrir 50% des coûts d'acquisition des sites. Rappelons par ailleurs que le plan du ministre propose la réalisation en priorité des projets d'épuration des eaux municipales dans le bassin de la baie, un dossier qui relève toutefois du ministère des Affaires municipales, du Sport et du Loisir. Il prévoit aussi un soutien financier déjà accordé à la Corporation Bassin Versant Baie Missisquoi. D'ailleurs, les interventions du ministre se font en concertation avec la Corporation, un organisme de bassin qui regroupe des intervenants des secteurs municipal, agricole, environnemental, économique et social. »

« Le ministre de l'Environnement du Québec, Thomas Mulcair, a décidé de devancer de sept ans les objectifs de réduction du phosphore, responsable de la prolifération d'algues bleues dans la baie. Et le Québec n'agira pas seul. L'État du Vermont est aussi prêt à accélérer la cadence pour dépolluer la baie Missisquoi, une baie commune. L'objectif du ministre Mulcair est de devancer de 2016 à 2009 la réalisation des mesures prévues au plan d'action. Par exemple, le ministre réduit de 36 à 12 mois l'échéancier prévu pour effectuer la visite des 500 fermes de la baie. »

« (...) Mais, dans le cadre du plan d'action conjoint avec le Québec, le Vermont ne s'en prend pas à la fameuse jetée. Son plan d'action vise essentiellement la pollution diffuse de ce territoire sans accroître, comme le fait le Québec, la protection accordée aux milieux humides, déjà beaucoup plus nombreux et plus vastes du côté américain. »

« (...) De plus, le ministre Mulcair annonce l’octroi d’un appui financier de 256 484 $ à l’organisme Conservation de la nature - Québec pour l’acquisition de cinq sites favorisant le développement d’un réseau québécois d’aires protégées en milieu privé. (...) La contribution financière du ministère de l’Environnement permettra à l’organisme de conservation d’assurer la protection de quelque 186 hectares de milieux humides, dont deux étangs, dans la région de la baie Missisquoi. L’aide gouvernementale sert à défrayer 50 % des coûts associés à l’acquisition des sites contribuant ainsi à assurer la sauvegarde de la biodiversité et à accroître la superficie des aires protégées sur le territoire québécois. Pour le ministre, ces mesures s’inscrivent dans un plan d’ensemble qui se réalisera en concertation avec la Corporation bassin versant baie Missisquoi, qui regroupe les intervenants des secteurs municipal, agricole, environnemental, économique et social. »

« (...) Le 28 août dernier, le député (du comté d'Iberville) Jean Rioux rencontrait le lieutenant-gouverneur du Vermont, Brian E. Dubie, à North Hero, pour discuter des projets de l’état du Vermont et entretenir un dialogue essentiel avec nos voisins du sud, confrontés comme nous au problème et aussi intéressés que nous pouvons l’être à le résoudre dans les meilleurs délais. "Comme le problème existe des deux côtés de la frontière, les solutions devront venir des deux côtés aussi. J’avais rencontré M. Dubie une première fois, lors d’un voyage à Ottawa organisé par Denis Paradis et nous avions convenu de nous rencontrer de nouveau pour établir un canal de communication directe", mentionne le député d’Iberville à l’Assemblée nationale. "Notre rencontre de ce matin confirme le bien-fondé de ma démarche car j’ai constaté une volonté similaire à celle du gouvernement du Québec de la part des élus du Vermont de faire de ce dossier une priorité. Nous sommes dans la bonne voie. Il faut continuer d’aller de l’avant", de conclure M. Rioux. »

« "Ensemble, ils ont décidé d’unir leurs efforts afin de maintenir fermement la pression sur les différentes instances gouvernementales qui ont promis d’agir rapidement à l’intérieur du dossier de la dépollution de la baie Missisquoi", indique la porte-parole du regroupement, Johanne Pratt. "Fini les études, ça prend du concret et ce, tant au chapitre de la dépollution du lac que du 'nouveau' développement touristique qui se doit d’être fait afin d’assurer la survie économique de la région", poursuit Mme Pratt. "Les gens de la région et de l’extérieur doivent donc s’attendre prochainement à un renouveau sans pareil qui permettra de découvrir ou de redécouvrir ce coin de paradis sous un oeil nouveau", termine notre interlocutrice. »