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Le reportage de Radio-Canada sur la baie 

Vous avez manqué ou vous voulez réécouter le reportage du journaliste Étienne Leblanc sur la baie Missisquoi, diffusé à la radio de Radio-Canada, le 22 août 2003? On le retrouve maintenant sur le site Internet de la SRC :

Réactions au plan Mulcair  

Syndicat de l'UPA de Venise -- « Tannés de se voir pointés du doigt et décriée par ces mêmes personnes avec qui ils désiraient collaborer à solutionner les problèmes de la Baie Missisquoi, les membres du conseil d'administration du Syndicat de l'UPA de Venise ont décidé, pour le moment, de ne plus occuper le siège qui leur était dévolu au sein du conseil d'administration de la Corporation du Bassin Versant Baie Missisquoi. »
(...)
« Selon le président du Syndicat de Venise, Pol Petit : "Il y a de fortes chances que l'on assisterait à des modifications rapides de l'état de pollution du Lac Champlain si on s'acharnait sur les citoyens résidant en bordure du Lac aux installations septiques non conformes avec autant de vigueur qu'on le fait auprès des producteurs agricoles." » L'UPA de Venise claque la porte!, un article de Gilles Lévesque dans Le Richelieu agricole, édition du 23 août 2003.

Corporation bassin versant baie Missisquoi -- « La présidente de la Corporation bassin versant baie Missisquoi (CBVBM), Michelle Bertrand, se montre satisfaite du plan d'action présenté par le ministre de l'Environnement vendredi dernier. "C'est une très bonne initiative. Le ministère semble travailler dans le même sens que nous", souligne-t-elle. » Propos rapportés par Patricia Cloutier : Pas d'actions concrètes avant quelques semaines, dans La Voix de l'Est, le mercredi 20 août 2003.

Robert Galbraith -- « "The minister's plan is exactly what I wanted to see happen," said Galbraith. "It is our wildest dreams for our waterfront community. This is something you never see in politics - a politician comes to a town and addresses something head on. (Mulcair) was here as a person, with a finger on the button for change." » Cited by Kate Shingler, The Record, Monday, August 18, 2003

Conservation Baie Missisquoi -- « CBM était invité à la rencontre avec le Ministre Mulcair à Venise-en-Québec. Notre représentant était Louis Hak, membre de notre CA. Il a remis un document et a résumé nos préoccupations et inquiétudes environnementales et en matière de santé publique. Nous sommes heureux des engagements du Ministre et suivrons le plan d'action de très près. Nos bénévoles sont disponibles pour s'impliquer et porter main forte à toute action qui vise la réduction du phospore dans la Baie et ses affluents. » (Christine Caron, prés.)

À TQS, Estrie, en fin de semaine, la question du jour était :
« Êtes-vous rassurés par l'annonce gouvernementale pour dépolluer la Baie Missisquoi? »
Résultats : oui, 0 %; non, 0 %.

Bref, personne n'a osé se prononcer.

Dépolluer la baie Missisquoi : à quel prix? 

500 000 $? -- « Malgré l'annonce vendredi dernier d'un plan d'action de 500 000 $ pour dépolluer la baie Missisquoi, aucune action concrète n'est encore en cours au ministère de l'Environnement. » Patricia Cloutier : Pas d'actions concrètes avant quelques semaines, dans La Voix de l'Est, le mercredi 20 août 2003.

1 500 000 $? -- « Le ministre de l'environnement Thomas Mulcair débloque 1,5 million de dollars pour dépolluer la baie Missisquoi. Le ministre a annoncé aujourd'hui un plan d'action visant à limiter la contamination du lac Champlain. » (TQS, Estrie, 17 août 2003)

Le plan du ministre de l'Environnement 

Baie Missisquoi : mise en place de solutions durables

Le ministre de l'Environnement, Thomas J. Mulcair, annonce un plan en six points pour « circonscrire la prolifération des cyanobactéries dans la baie Missisquoi ».

  1. Intensifier les efforts pour accélérer l’échéancier de travail prévu avec l’État du Vermont.

  2. Travailler avec les représentants du ministère des Affaires municipales, du Sport et du Loisir, ainsi qu’avec les élus municipaux, pour assurer le respect de la Politique de protection des rives, du littoral et des plaines inondables et le Règlement sur l’évacuation des eaux usées des résidences isolées, ainsi que la réalisation des travaux d’assainissement des eaux usées à Abercorn.

  3. En collaboration avec le milieu agricole et le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, prendre les moyens pour assurer le respect du Règlement sur les exploitations agricoles afin d’amener la présentation d’une stratégie agroenvironnementale pour l’ensemble des agriculteurs du pourtour de la baie.

  4. Soutenir les actions menées par la Corporation bassin versant baie Missisquoi afin que cet organisme continue d’intégrer et de coordonner les efforts du milieu régional, notamment par le biais d’une représentativité exemplaire des trois types d’usagers de l’eau formant le comité, à savoir les élus municipaux, les citoyens et groupes environnementaux, ainsi que les groupes d’intérêts à vocation économique.

  5. Accorder son appui au milieu local pour la mise en branle d’initiatives destinées notamment à la mise en place d’une gestion rationnelle des matières fertilisantes ainsi qu’à la protection et à la surveillance des eaux.

  6. Faire en sorte que la mise en œuvre de la Politique de l’eau du Québec permette une récupération accélérée des divers usages de l’eau.
« Tout comme la population de la région, je suis préoccupé par l’état de la baie Missisquoi. Le temps est venu de travailler ensemble pour mettre en place des solutions durables et concrètes au problème des cyanobactéries qui affecte cette baie. Ce problème étant la conséquence de pratiques s’échelonnant sur plusieurs décennies, il faut toutefois être conscients qu’il faudra beaucoup de temps avant que la situation ne devienne acceptable », a déclaré le ministre Mulcair.

Texte intégral du communiqué émis par le ministère de l'Environnement, le 15 août 2003

Importance de la baie Missisquoi 

«Les secteurs de la rivière Richelieu et de la Baie Missisquoi revêtent une très haute importance pour la sauvegarde de la diversité biologique du Québec. Malgré un développement agricole intensif et une artificialisation importante des rives, on y trouve encore plusieurs milieux naturels en bon état de conservation : marais, saulaies arbustives et érablières à érable argenté. Ces milieux abritent un grand nombre d’espèces fauniques et floristiques. Une synthèse récente des données disponibles a révélé la présence de quinze (15) habitats pour le rat musqué, de treize (13) aires de concentration d’oiseaux aquatiques et d’une dizaine de lieux de fraie pour plusieurs espèces de poisson. Plusieurs sites servent d’habitat au brochet d’Amérique, de sites de reproduction pour les amphibiens et sont fréquentés par diverses espèces de tortues. Les milieux naturels de cette section de la rivière Richelieu et de la Baie Missisquoi abritent de surcroît 25 espèces menacées ou vulnérables ou susceptibles d’être ainsi désignées au Québec : un oiseau, deux (2) poissons, cinq (5) amphibiens et dix-sept (17) plantes vasculaires. Trois de ces espèces sont actuellement protégées en vertu de la Loi sur les espèces menacées ou vulnérables : la rainette faux-grillon à titre d’espèce vulnérable, le carex fauxlupulina et la thélyptère à titre d’espèces menacées. Un tel assemblage d’espèces ne se trouve nulle par ailleurs au Québec.»
(PROTOCOLE D'ENTENTE CONCERNANT LA DÉLIMITATION DU DOMAINE HYDRIQUE DE L'ÉTAT ET LA GESTION DE LA PLAINE INONDABLE DU HAUT-RICHELIEU -- document PDF, mars 2002)

Et c'est l'année internationale de l'eau... 


Logo Année de l'eau

2003, c'est l'année internationale de l'eau douce.

Quelques chiffres sur les défis majeurs qui attendent les prochaines générations d'ici et de partout pour leur approvisionnement en eau potable :

 

Jeûne de Robert Galbraith 

The Last moments of Robert Galbraith’s… hunger strike --

Robert Galbraith is a freelance journalist and photographer. Dominic Soulié went to his cottage on the shore of the Missisquoi Bay to interview him. Dominic Soulié a rencontré Robert Galbraith juste avant qu’il cesse sa grève de la faim entreprise pour sensibiliser la populatiion et les gouvernements au grave problème de la pollution dans la baie Missisquoi. (August 13, 11 a.m.)

Mr. Galbraith, why did you start a hunger strike?
The reason why is that after 15 years of trying to draw attention to the situation that was developing progressively worse every year, and trying to open all the doors and get my voice heard about this growing problem, all the doors were closed in my face and no one seem to want to use common sense about this problem. The science part of the situation was incomplete. It didn’t have the element of observation involved in the studies, whereas half of the scientific research is observation. So myself and a few individuals who were aware of the situation changing trying to draw attention to it and we were repulsed every time, we tried to go to an environment ministry, to our MNA, to our MP or to a town council or to the environment groups, no one would listen. Everyone seemed to want to have complete control of what was going on and what was being said about the lake and about the people who were polluting the lake. No one wanted to admit what was happening and who was doing it.

You are at the end of this hunger strike, after 18 days. Can you tell us what you achieved and what the situation is now?
The situation presently is there is a tidal wave of media coverage. What I did is I worked gathering the media and informing them about what was going on. So the result is that the media brought the message through me as a dying corpse which was necessary to hook them to cover the situation because sometimes as we see on television or in our newspapers, the only way to get action through a government or through a union, it’s civil disobedience. So I use this in my philosophy without violence and intimidation. We brought the story to the public without throwing rocks at windows and hurting people physically. We brought it with common sense, compassion and a dream. Our only tools are our voice, and a pen, and a telephone. That is all we’ve used.

Your thoughts … after 18 days.
We know the sun comes up in the morning, we know that gravity pulls you down to the ground. And we know that politicians play games of hide and seek with reality and with responsibility. We’ve seen it for twenty years how the politicians have hid. For example, where are the industrial representatives of these hog farms and this monoculture we’re now overwhelmed by. Where are their representatives? Where is our MNA, where is our MP, where are our counsellors, where is our mayor? Like the industrial polluters that hid, all of them have hid. I’ve seen no people come to me from this industry or from our political representatives to join us or to give us encouragement or just to be visible, to battle against what I am saying. Now you understand the groups I just mentioned, some of these groups have a huge lobby effort, a huge amount of money for campaigns to lobby the government. And they didn’t try to discredit us, because they can’t. They know they’re wrong. And they must be shaking in their boots right now knowing what’s going on. They are now under the microscope. It’s time to return our rightful ownership to our environment and to the right of having a clean glass of drinking water. This is our project for our Quebec’s future, being endorsed by other people, credible people, business people who are intelligent people who run businesses, and look at the future as being a renewable resource rather than a resource used exclusively by one industry at the exclusion of all industries, be it tourism, be it a campground, or be it someone who just wants to sit on the edge of the shore and enjoy a sedate lifestyle because they have a high pressure job in the big city. They come out to use the healing abilities of nature, and we all know about a walk in the woods. Now the forests are cut down, the water is polluted. What I see is another burden on our health system which already have been having a problem. We are all part of nature. If you look at it religiously, now the new Gods are economy, gold and technology. We are not balanced anymore.

Mr. Galbraith, studies say that more than 80% of the pollution of the Lake come from agricultural business. So for you, it’s a battle against the farmers?
I didn’t go out with any kind of intention to defame or smear the agricultural community, but the people who are reading this must be honest with themselves. There are people who always try to get ahead on the shoulders of other people, crushing other people to get power positions, to get more money. So what I am trying to say here is that it’s not the majority of the farming community which is causing these results in our Bay, it’s like in any business, there are opportunists, there are greedy people who smear the rest of the community. So I want to make it very clear that we are pro-farm. Corporations can come in and crush a small family farm, the diversity of a family farm and bring in monoculture, which is not a good farming technique. I look at it like some of the large shopping chains who come in to a town… So we embrace the farming community because we’ve got to work together, but sometimes in the media, there is so much space for so many words, and they will sensationalise and make it some kind of a war against the farming and agricultural community. It’s not. A clean environment is as important to a farmer whose children will swim in this lake as it is to us. But we got to find a balance. And we got to speak up against people who defame us and pollute us and who also steal from us. Legally steal from us. So it’s not a battle against the farmers. It’s not at all.

Thank you very much, Mr. Galbraith, and … bon appétit.
Le Journal Saint-Armand, septembre 2003

« Philipsburg cottager ends 18-day hunger strike encouraged by minister's response to algae problem --
Philipsburg cottager Robert Galbraith ended an 18-day hunger strike yesterday, saying he's encouraged by Quebec Environment Minister Thomas Mulcair's promises to take Missisquoi Bay's blue-green algae problem seriously. Galbraith said Mulcair told him and his supporters on Friday he is already taking steps to hire more environmental technicians to "go out and monitor farms and actually enforce the laws (on fertilizer and manure use)." Mulcair also said one place he plans to focus on is the area around Lake Champlain - whose northern tip forms Missisquoi Bay. »
(Article de Debbie Parkes dans The Gazette, Thursday, August 14, 2003)



« Sa grève de la faim a duré 18 jours : Robert Galbraith a recommencé à manger --
Ça y est! Après 18 jours de grève de la faim, Robert Galbraith a recommencé à manger hier, à midi trente. "Cette décision a été prise parce que mon groupe et moi avons fait tout ce qui était possible. Nous dépendons maintenant de l'honneur du ministre de l'Environnement, Thomas Mulcair", a commenté hier M. Galbraith. Le ministre de l'Environnement doit se rendre à Venise-en-Québec demain pour rencontrer les autorités municipales du secteur et la Corporation bassin versant baie Missisquoi (CBVBM). À la fin de la rencontre, il fera une annonce importante concernant la dépollution du plan d'eau. »
(Article de Patricia Cloutier dans La Voix de l'Est, jeudi, 14 août 2003)

Instances gouvernementales 

Alerte aux algues bleues 


« Algae blooms a growing problem »
« "Scientists say the blue-green algae choking Missisquoi Bay are turning up increasingly in lakes across North America. Environment Canada has identified the algae as ''a growing threat to water quality in Canada and around the world.'' Hamilton Harbour and Bay of Quinte on Lake Ontario face serious algae problems, as does Lake Winnipeg.»
(Article intégral : Graeme Hamilton, National Post, Sunday, August 3, 2003)

« A lake's sickness »
« "It's tranquil and scenic but every summer a combination of sunlight, phosphorus from fertilizer and human waste turn it into a toxic soup. »
(Natalia Alcoba, The Gazette, Tuesday, July 22, 2003)

« Des algues toxiques ont envahi une baie du lac Champlain, en Estrie »
« "L'infestation d'algues provient de l'usage dans la production agricole de fertilisants naturels et chimiques qui finissent par s'écouler dans le lac", a affirmé la présidente de Conservation baie Missisquoi, Christine Caron. "Les algues en mourant dégagent des cyanobactéries dangereuses", a-t-elle poursuivi. (...) "J'ai vu ce lac devenir un égout, après avoir été un paradis", a lancé un citoyen, Robert Galbraith, qui habite la région depuis 30 ans. »
(La Presse Canadienne, 13 juillet 2003)

« La baie Missisquoi à éviter à Philipsburg »
« "Le manque de respect des grandes entreprises agricoles de la région, et leur trop grand nombre, sont responsables de la baisse de la qualité de l'eau dans la baie", estime également Robert Galbraith. "Le pire, c'est que personne ne les surveille. Elles font ce qu'elles veulent et utilisent le lac comme un égout. Les élus, eux, ne font rien." (...) Même son de cloche du côté de Conservation baie Missisquoi, un organisme voué à la protection de ce secteur du lac Champlain : "On est en train de s'intoxiquer, estime la présidente Christine Caron. Les fermes aux alentours utilisent trop d'engrais. La terre est saturée de produits chimiques et le système de filtration de l'eau, à Bedford, ne peut filtrer ces cyanobactéries". (...) La solution au problème de bactéries dans le lac? "Il faut ramener les fermes à une dimension plus humaine", insiste Robert Côté, membre de l'Union paysanne et résidant de St-Armand. "La baie n'est pas profonde, et l'eau ne circule pas beaucoup. C'est pourquoi ce côté-ci de la baie Missisquoi se remplit facilement des produits chimiques des grosses fermes. Un peu comme une fosse septique." »
(La Voix de l'Est, 14 juillet 2003)

« Missisquoi Bay overcome by bacteria »
« Residents of Philipsburg, Que. have been told not to drink or bathe in water from Missisquoi Bay. (...) Christa Berchie showed the mayor of Venise-en-Québec how 80 per cent of her campground is empty. The mayor says other businesses, including restaurants and bars have already closed. Lise Berry, mayor of Venise-en-Québec, vows she will organize a class-action lawsuit against the farmers if something isn't done soon. People in the area say the government has been looking at the problem for years, yet has not acted on any of the environmental studies. (...) »
(Article intégral : Online News CBC Montreal)

Entente Québec Vermont (2002) 

Cyanobactéries 

Lake Champlain, USA 



Recherches et études 


Organismes qui s'impliquent 





Pont-jetée Alburg-Swanton 

Pourquoi? 

Pourquoi « S.O.S. Baie Missisquoi »? -- En faisant la recherche pour créer et mettre à jour le site Saint-Armand-sur-le-Web, j'ai pris conscience petit à petit de la place primordiale qu'occupe la Baie Missisquoi dans la vie de la moitié de la population d'ici, du drame environnemental qui s'y passe et de l'inquiétude croissante qu'il suscite. C'est que, malgré l'Entente Québec-Vermont, malgré la visite de la Commission mixte internationale, malgré les interventions du ministère de l'Environnement et du ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, malgré les activités de Conservation Baie Missisquoi et de la Corporation Bassin Versant Baie Missisquoi, malgré..., il y a encore, cette année, profusion d'algues bleues et alerte aux cyanobactéries. La situation serait-elle irréversible? J'ai voulu m'informer; ce qui m'a amené à constituer un dossier sur la baie Missisquoi pour comprendre l'état de la situation et suivre son évolution. Et j'ai pensé qu'il pourrait être utile de le rendre public.

N.B. -- Ce dossier n'est pas exhaustif mais vise à le devenir en étant évolutif et constamment mis à jour avec l'information trouvée ou reçue. Jean Trudeau



VOS OPINIONS

Vous avez une opinion sur la baie Missisquoi ou sur ce site, que vous désirez partager?
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Page créée le 10 août 2003,
par Jean Trudeau.

Dernière mise à jour :
mars 2005

Toute contribution à l'élaboration de ce dossier est la bienvenue.

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