SOMMAIRE
- ALERTE aux algues bleues
- CYANObactéries
- ENTENTE Québec-Vermont
- IMPORTANCE de la baie
- INSTANCES gouvernementales
- JEÛNE de Robert Galbraith
- LAKE Champlain, USA
- ORGANISMES qui s'impliquent
- PONT-jetée Alburg-Swanton
- POURQUOI S.O.S. Baie Missisquoi
- POUR suivre le fil
- RECHERCHES et études
- VOS opinions
Cartes
- LAC Champlain >>
- LAKE Champlain Basin >>
- PONT-jetée Alburg-Swanton >>
- PORTRAIT environnemental du bassin versant de la baie >>
Photos
Clips audio/vidéo
(Windows Media)
Documents PDF
- ALGUES bleues - Cyanobactéries >>
- EFFETS des cyanobactéries sur la santé humaine et l'environnement >>
- ENTENTE Québec-Vermont >>
- LAKE Champlain Basin Program >>
- POLITIQUE nationale de l'eau >>
- RÈGLEMENT sur les exploitations agricoles >>
- SYMPOSIUM du printemps 2002 (LCRC) >>
SITES
- JOURNÉE mondiale de l'eau >>
- BAPE - Le développement durable de la production porcine au Québec >>
- EAU Secours! >>
- PROGRAMME environnement plage >>
- SOURCES NOUVELLES, actualités du secteur eau et assainissement >>
- WATER facts >>
Pratiques agroenvironnementales
Le reportage de Radio-Canada sur la baie
- Reportage : L'assainissement de la baie Missisquoi
Journaliste : Étienne Leblanc
Réactions au plan Mulcair
(...)
« Selon le président du Syndicat de Venise, Pol Petit : "Il y a de fortes chances que l'on assisterait à des modifications rapides de l'état de pollution du Lac Champlain si on s'acharnait sur les citoyens résidant en bordure du Lac aux installations septiques non conformes avec autant de vigueur qu'on le fait auprès des producteurs agricoles." » L'UPA de Venise claque la porte!, un article de Gilles Lévesque dans Le Richelieu agricole, édition du 23 août 2003.
Corporation bassin versant baie Missisquoi -- « La présidente de la Corporation bassin versant baie Missisquoi (CBVBM), Michelle Bertrand, se montre satisfaite du plan d'action présenté par le ministre de l'Environnement vendredi dernier. "C'est une très bonne initiative. Le ministère semble travailler dans le même sens que nous", souligne-t-elle. » Propos rapportés par Patricia Cloutier : Pas d'actions concrètes avant quelques semaines, dans La Voix de l'Est, le mercredi 20 août 2003.
Robert Galbraith -- « "The minister's plan is exactly what I wanted to see happen," said Galbraith. "It is our wildest dreams for our waterfront community. This is something you never see in politics - a politician comes to a town and addresses something head on. (Mulcair) was here as a person, with a finger on the button for change." » Cited by Kate Shingler, The Record, Monday, August 18, 2003
Conservation Baie Missisquoi -- « CBM était invité à la rencontre avec le Ministre Mulcair à Venise-en-Québec. Notre représentant était Louis Hak, membre de notre CA. Il a remis un document et a résumé nos préoccupations et inquiétudes environnementales et en matière de santé publique. Nous sommes heureux des engagements du Ministre et suivrons le plan d'action de très près. Nos bénévoles sont disponibles pour s'impliquer et porter main forte à toute action qui vise la réduction du phospore dans la Baie et ses affluents. » (Christine Caron, prés.)
À TQS, Estrie, en fin de semaine, la question du jour était :
« Êtes-vous rassurés par l'annonce gouvernementale pour dépolluer la Baie Missisquoi? »
Résultats : oui, 0 %; non, 0 %.
Bref, personne n'a osé se prononcer.
Dépolluer la baie Missisquoi : à quel prix?
1 500 000 $? -- « Le ministre de l'environnement Thomas Mulcair débloque 1,5 million de dollars pour dépolluer la baie Missisquoi. Le ministre a annoncé aujourd'hui un plan d'action visant à limiter la contamination du lac Champlain. » (TQS, Estrie, 17 août 2003)
Le plan du ministre de l'Environnement
Baie Missisquoi : mise en place de solutions durables
Le ministre de l'Environnement, Thomas J. Mulcair, annonce un plan en six points pour « circonscrire la prolifération des cyanobactéries dans la baie Missisquoi ».
- Intensifier les efforts pour accélérer l’échéancier de travail prévu avec l’État du Vermont.
- Travailler avec les représentants du ministère des Affaires municipales, du Sport et du Loisir, ainsi qu’avec les élus municipaux, pour assurer le respect de la Politique de protection des rives, du littoral et des plaines inondables et le Règlement sur l’évacuation des eaux usées des résidences isolées, ainsi que la réalisation des travaux d’assainissement des eaux usées à Abercorn.
- En collaboration avec le milieu agricole et le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, prendre les moyens pour assurer le respect du Règlement sur les exploitations agricoles afin d’amener la présentation d’une stratégie agroenvironnementale pour l’ensemble des agriculteurs du pourtour de la baie.
- Soutenir les actions menées par la Corporation bassin versant baie Missisquoi afin que cet organisme continue d’intégrer et de coordonner les efforts du milieu régional, notamment par le biais d’une représentativité exemplaire des trois types d’usagers de l’eau formant le comité, à savoir les élus municipaux, les citoyens et groupes environnementaux, ainsi que les groupes d’intérêts à vocation économique.
- Accorder son appui au milieu local pour la mise en branle d’initiatives destinées notamment à la mise en place d’une gestion rationnelle des matières fertilisantes ainsi qu’à la protection et à la surveillance des eaux.
- Faire en sorte que la mise en œuvre de la Politique de l’eau du Québec permette une récupération accélérée des divers usages de l’eau.
Texte intégral du communiqué émis par le ministère de l'Environnement, le 15 août 2003
Importance de la baie Missisquoi
(PROTOCOLE D'ENTENTE CONCERNANT LA DÉLIMITATION DU DOMAINE HYDRIQUE DE L'ÉTAT ET LA GESTION DE LA PLAINE INONDABLE DU HAUT-RICHELIEU -- document PDF, mars 2002)
Et c'est l'année internationale de l'eau...
2003, c'est l'année internationale de l'eau douce.
Quelques chiffres sur les défis majeurs qui attendent les prochaines générations d'ici et de partout pour leur approvisionnement en eau potable :
- « Over the next 20 years, the world's population will increase from six billion to an estimated 7.2 billion, while the average supply of water per person is expected to drop by one-third. »
- « 1.4 billion people do not have access to safe water. 2.3 billion inhabitants lack adequate sanitation. 7 million people die each year of water-borne diseases, including 2.2 million children under the age of 5. Daily water use per inhabitant totals 600 liters in residential areas of North America and Japan, and between 250 and 350 liters in Europe, while daily water use per inhabitant in sub-Saharan Africa averages just 10 and 20 liters. In the past 100 years, the world population has tripled, but water use by humans has multiplied six fold. »
Source: Water facts
Jeûne de Robert Galbraith
The Last moments of Robert Galbraith’s… hunger strike --
Robert Galbraith is a freelance journalist and photographer. Dominic Soulié went to his cottage on the shore of the Missisquoi Bay to interview him. Dominic Soulié a rencontré Robert Galbraith juste avant qu’il cesse sa grève de la faim entreprise pour sensibiliser la populatiion et les gouvernements au grave problème de la pollution dans la baie Missisquoi. (August 13, 11 a.m.)
Mr. Galbraith, why did you start a hunger strike?Le Journal Saint-Armand, septembre 2003
The reason why is that after 15 years of trying to draw attention to the situation that was developing progressively worse every year, and trying to open all the doors and get my voice heard about this growing problem, all the doors were closed in my face and no one seem to want to use common sense about this problem. The science part of the situation was incomplete. It didn’t have the element of observation involved in the studies, whereas half of the scientific research is observation. So myself and a few individuals who were aware of the situation changing trying to draw attention to it and we were repulsed every time, we tried to go to an environment ministry, to our MNA, to our MP or to a town council or to the environment groups, no one would listen. Everyone seemed to want to have complete control of what was going on and what was being said about the lake and about the people who were polluting the lake. No one wanted to admit what was happening and who was doing it.
You are at the end of this hunger strike, after 18 days. Can you tell us what you achieved and what the situation is now?
The situation presently is there is a tidal wave of media coverage. What I did is I worked gathering the media and informing them about what was going on. So the result is that the media brought the message through me as a dying corpse which was necessary to hook them to cover the situation because sometimes as we see on television or in our newspapers, the only way to get action through a government or through a union, it’s civil disobedience. So I use this in my philosophy without violence and intimidation. We brought the story to the public without throwing rocks at windows and hurting people physically. We brought it with common sense, compassion and a dream. Our only tools are our voice, and a pen, and a telephone. That is all we’ve used.
Your thoughts … after 18 days.
We know the sun comes up in the morning, we know that gravity pulls you down to the ground. And we know that politicians play games of hide and seek with reality and with responsibility. We’ve seen it for twenty years how the politicians have hid. For example, where are the industrial representatives of these hog farms and this monoculture we’re now overwhelmed by. Where are their representatives? Where is our MNA, where is our MP, where are our counsellors, where is our mayor? Like the industrial polluters that hid, all of them have hid. I’ve seen no people come to me from this industry or from our political representatives to join us or to give us encouragement or just to be visible, to battle against what I am saying. Now you understand the groups I just mentioned, some of these groups have a huge lobby effort, a huge amount of money for campaigns to lobby the government. And they didn’t try to discredit us, because they can’t. They know they’re wrong. And they must be shaking in their boots right now knowing what’s going on. They are now under the microscope. It’s time to return our rightful ownership to our environment and to the right of having a clean glass of drinking water. This is our project for our Quebec’s future, being endorsed by other people, credible people, business people who are intelligent people who run businesses, and look at the future as being a renewable resource rather than a resource used exclusively by one industry at the exclusion of all industries, be it tourism, be it a campground, or be it someone who just wants to sit on the edge of the shore and enjoy a sedate lifestyle because they have a high pressure job in the big city. They come out to use the healing abilities of nature, and we all know about a walk in the woods. Now the forests are cut down, the water is polluted. What I see is another burden on our health system which already have been having a problem. We are all part of nature. If you look at it religiously, now the new Gods are economy, gold and technology. We are not balanced anymore.
Mr. Galbraith, studies say that more than 80% of the pollution of the Lake come from agricultural business. So for you, it’s a battle against the farmers?
I didn’t go out with any kind of intention to defame or smear the agricultural community, but the people who are reading this must be honest with themselves. There are people who always try to get ahead on the shoulders of other people, crushing other people to get power positions, to get more money. So what I am trying to say here is that it’s not the majority of the farming community which is causing these results in our Bay, it’s like in any business, there are opportunists, there are greedy people who smear the rest of the community. So I want to make it very clear that we are pro-farm. Corporations can come in and crush a small family farm, the diversity of a family farm and bring in monoculture, which is not a good farming technique. I look at it like some of the large shopping chains who come in to a town… So we embrace the farming community because we’ve got to work together, but sometimes in the media, there is so much space for so many words, and they will sensationalise and make it some kind of a war against the farming and agricultural community. It’s not. A clean environment is as important to a farmer whose children will swim in this lake as it is to us. But we got to find a balance. And we got to speak up against people who defame us and pollute us and who also steal from us. Legally steal from us. So it’s not a battle against the farmers. It’s not at all.
Thank you very much, Mr. Galbraith, and … bon appétit.
« Philipsburg cottager ends 18-day hunger strike encouraged by minister's response to algae problem --
Philipsburg cottager Robert Galbraith ended an 18-day hunger strike yesterday, saying he's encouraged by Quebec Environment Minister Thomas Mulcair's promises to take Missisquoi Bay's blue-green algae problem seriously. Galbraith said Mulcair told him and his supporters on Friday he is already taking steps to hire more environmental technicians to "go out and monitor farms and actually enforce the laws (on fertilizer and manure use)." Mulcair also said one place he plans to focus on is the area around Lake Champlain - whose northern tip forms Missisquoi Bay. »
(Article de Debbie Parkes dans The Gazette, Thursday, August 14, 2003)
« Sa grève de la faim a duré 18 jours : Robert Galbraith a recommencé à manger --
Ça y est! Après 18 jours de grève de la faim, Robert Galbraith a recommencé à manger hier, à midi trente. "Cette décision a été prise parce que mon groupe et moi avons fait tout ce qui était possible. Nous dépendons maintenant de l'honneur du ministre de l'Environnement, Thomas Mulcair", a commenté hier M. Galbraith. Le ministre de l'Environnement doit se rendre à Venise-en-Québec demain pour rencontrer les autorités municipales du secteur et la Corporation bassin versant baie Missisquoi (CBVBM). À la fin de la rencontre, il fera une annonce importante concernant la dépollution du plan d'eau. »
(Article de Patricia Cloutier dans La Voix de l'Est, jeudi, 14 août 2003)
Instances gouvernementales
- La Commission mixte internationale
- NOTE. -- Parmi les 18 conseils de la Commission mixte internationale, seul le Conseil international de contrôle du lac Champlain (International Lake Champlain Board of Control) ne fournit aucune information sur ses activités. L'explication nous est donnée par M. Fabien Lengellé, Relations publiques, Section canadienne de la Commission mixte internationale :
« Le Lac Champlain n'a plus de conseil de la CMI. La CMI a formé un conseil quand elle a étudié des projets de régulation du lac dans les années 1970. La CMI l'a ensuite mis en dormance étant donné qu'elle n'avait plus de renvoi gouvernemental sur ce bassin. »
(Courriel reçu le 5 août 2003) JT - Denis Paradis, député fédéral de Brome-Missisquoi
« De concert avec les municipalités, nous avons tout essayé. Je crois que la Commission mixte internationale est l'organisme le mieux placé pour dénouer l'impasse dans laquelle nous nous trouvons. Il est primordial de préserver, avant qu'il ne soit trop tard, l'un des plus beaux lacs d'Amérique, le lac Champlain et sa Baie Missisquoi. »
« Le lieutenant-gouverneur du Vermont s'est montré sensible à toute la problématique qui entoure le remblai du pont Alburg-Swanton. Plus que jamais, nous devons multiplier les interventions auprès des autorités américaines afin d'en arriver à l'enlèvement du remblai. »
Source : Votre député fédéral, été 2003, Brome-Missisquoi, p. 2
«Il est urgent que nos ministères d’Environnement respectifs (Québec et Ottawa) nous rassurent quant à un plan à court, moyen et long terme. En cette Année internationale de l’eau douce, nous croyons qu’il serait important d’en arriver à des solutions concrètes et durables afin de préserver cette ressource naturelle si importante», ont déclaré les députés Denis Paradis et Pierre Paradis.
(Denis et Pierre Paradis déplorent l’état de la baie, dans Le lien municipal, édition du 16 août 2003.)
« Je salue la décision du ministre Mulcair prise à la suite de notre rencontre du mois d’août à Venise-en-Québec. Début septembre, j’ai rencontré des citoyens de Venise-en-Québec, Saint-Georges-de-Clarenceville et de la région. Ils m’exprimaient leurs préoccupations, mais aussi l’espoir qu’avait fait naître, en août dernier, les déclarations du ministre de l’Environnement comme quoi la baie Missisquoi était une priorité pour son ministère. Aujourd’hui, je me réjouis, avec les citoyens de mon comté, de constater que le plan est devancé », a déclaré Denis Paradis.
(Denis Paradis réagit favorablement à l’annonce, dans L'Avenir & Des Rivières, édition du 4 octobre 2003.)
- Ministère de l'Environnement du Québec
- Politique nationale de l'eau (version PDF)
- Baie Missisquoi : mise en place de solutions durables, communiqué du 15 août 2003
Alerte aux algues bleues
« Algae blooms a growing problem »
« "Scientists say the blue-green algae choking Missisquoi Bay are turning up increasingly in lakes across North America. Environment Canada has identified the algae as ''a growing threat to water quality in Canada and around the world.'' Hamilton Harbour and Bay of Quinte on Lake Ontario face serious algae problems, as does Lake Winnipeg.»
(Article intégral : Graeme Hamilton, National Post, Sunday, August 3, 2003)
« A lake's sickness »
« "It's tranquil and scenic but every summer a combination of sunlight, phosphorus from fertilizer and human waste turn it into a toxic soup. »
(Natalia Alcoba, The Gazette, Tuesday, July 22, 2003)
« Des algues toxiques ont envahi une baie du lac Champlain, en Estrie »
« "L'infestation d'algues provient de l'usage dans la production agricole de fertilisants naturels et chimiques qui finissent par s'écouler dans le lac", a affirmé la présidente de Conservation baie Missisquoi, Christine Caron. "Les algues en mourant dégagent des cyanobactéries dangereuses", a-t-elle poursuivi. (...) "J'ai vu ce lac devenir un égout, après avoir été un paradis", a lancé un citoyen, Robert Galbraith, qui habite la région depuis 30 ans. »
(La Presse Canadienne, 13 juillet 2003)
« La baie Missisquoi à éviter à Philipsburg »
« "Le manque de respect des grandes entreprises agricoles de la région, et leur trop grand nombre, sont responsables de la baisse de la qualité de l'eau dans la baie", estime également Robert Galbraith. "Le pire, c'est que personne ne les surveille. Elles font ce qu'elles veulent et utilisent le lac comme un égout. Les élus, eux, ne font rien." (...) Même son de cloche du côté de Conservation baie Missisquoi, un organisme voué à la protection de ce secteur du lac Champlain : "On est en train de s'intoxiquer, estime la présidente Christine Caron. Les fermes aux alentours utilisent trop d'engrais. La terre est saturée de produits chimiques et le système de filtration de l'eau, à Bedford, ne peut filtrer ces cyanobactéries". (...) La solution au problème de bactéries dans le lac? "Il faut ramener les fermes à une dimension plus humaine", insiste Robert Côté, membre de l'Union paysanne et résidant de St-Armand. "La baie n'est pas profonde, et l'eau ne circule pas beaucoup. C'est pourquoi ce côté-ci de la baie Missisquoi se remplit facilement des produits chimiques des grosses fermes. Un peu comme une fosse septique." »
(La Voix de l'Est, 14 juillet 2003)
« Missisquoi Bay overcome by bacteria »
« Residents of Philipsburg, Que. have been told not to drink or bathe in water from Missisquoi Bay. (...) Christa Berchie showed the mayor of Venise-en-Québec how 80 per cent of her campground is empty. The mayor says other businesses, including restaurants and bars have already closed. Lise Berry, mayor of Venise-en-Québec, vows she will organize a class-action lawsuit against the farmers if something isn't done soon. People in the area say the government has been looking at the problem for years, yet has not acted on any of the environmental studies. (...) »
(Article intégral : Online News CBC Montreal)
Entente Québec Vermont (2002)
- Bassin du lac Champlain - un modèle de coopération internationale
« En plus de constituer une source d’alimentation en eau potable pour une trentaine de villes et de communautés riveraines, le lac Champlain est une destination récréo-touristique majeure dont les retombées économiques sont estimées à plus de 4 milliards $ US/an. La beauté des paysages et la qualité des eaux du lac et de ses écosystèmes en font une destination privilégiée des amants de la nature, de la voile et de la pêche sportive.Les apports diffus en phosphore, provenant à plus de 80 % de l’agriculture, et l’introduction récente d’espèces étrangères envahissantes menacent toutefois la santé du lac.
Reconnaissant la nécessité d’agir de façon concertée pour protéger ce lac exceptionnel, réduire la pollution, lutter contre les espèces exotiques et restaurer ses écosystèmes, le gouvernement du Québec signait en 1988, avec les États de New York et du Vermont, une première entente de coopération relative à la gestion du lac Champlain. Cette entente fut renouvelée en 1992, en 1996 et en 2000. Par ailleurs, le Québec et le Vermont signaient en août 2002 dernier une entente complémentaire visant la réduction des charges de phosphore dans la baie Missisquoi.
Le Congrès des États-Unis adoptait, en 1990, le Lake Champlain Special Designation Act. Cette loi donne accès à du financement fédéral versé dans le Lake Champlain Basin Program (LCBP) fondé en 1991 et dont les bureaux sont situés à Grand Isle au Vermont. Dans le cadre du LCBP, un plan d’action fut développé et adopté en 1996 par le Comité directeur du lac Champlain (Lake Champlain Steering Committee), présidé par les gouvernements du Québec, du Vermont et de l’État de New York, et auquel siègent également des représentants du gouvernement fédéral américain, des communautés riveraines ainsi que des comités de citoyens telle la Corporation du bassin versant de la baie Missisquoi, du côté québécois.
L’entente tripartite du lac Champlain, un exemple éloquent de gestion intégrée d’un bassin hydrographique international et d’un partenariat exceptionnel, constitue un modèle original de coopération entre des états fédérés de deux pays. »
par Marcel Gaucher, ministère de l'Environnement du Québec, 10 mars 2003 - Le Québec et le Vermont signent une entente sur la réduction du phosphore dans la Baie Missisquoi
- « Depuis 1988, diverses ententes de coopération environnementale ont été signées en vue de l’assainissement du lac Champlain, mais il fallait faire plus. "Cette entente entre les gouvernements du Québec et du Vermont représente une étape charnière dans les efforts de réduction du phosphore dans la baie Missisquoi. En effet, l’entente Québec-Vermont définit, pour la première fois, un partage des responsabilités entre les deux États, soit 40 % pour le Québec et 60 % pour le Vermont", de préciser le ministre Boisclair.
"La concrétisation de cette entente est essentielle à la réussite de l’assainissement du lac Champlain", d’affirmer M. Scott Johnstone, le secrétaire de l’Agence des ressources naturelles du Vermont. "En convenant de nos responsabilités respectives, nous aurons désormais les moyens d’évaluer nos progrès et nos concitoyens pourront faire de même. Le Québec et le Vermont travaillant ensemble, le lac Champlain redeviendra propre!" ».
- Missisquoi Bay Phosphorus Reduction Agreement
- « The agreement states that Vermont will have 60% of the responsibility for reducing phosphorus loads to the Bay, and Québec will assume 40% of the responsibility. Accordingly, the target phosphorus load for Vermont will be 58.3 metric tons per year (mt/yr), and the target load for Québec will be 38.9 mt/yr. The target loads set by the agreement were based on the June 2000 report of the Québec-Vermont Missisquoi Bay Phosphorus Reduction Task Force, and a subsequent addendum dated October 2001. »
- Texte de l'entente sur la réduction du phosphore dans la baie Missisquoi (Document PDF)
- Text of Missisquoi Bay Phosphorus Reduction Agreement (PDF)
Cyanobactéries
- Eau potable et algues bleues : un mauvais cocktail -- Des traces de toxines ont été relevées dans l'eau potable de municipalités du Québec. « (...) Ces résultats préliminaires proviennent d'une étude du ministère de l'Environnement du Québec présentée à Laval en septembre lors du Symposium sur les eaux usées et de l'Atelier sur l'eau potable. Les trois cours d'eau à l'étude étaient la baie Missisquoi et les rivières Bécancour et Yamaska, ainsi que les stations d'épuration des municipalités environnantes, soit celle de Bedford, de Plessisville et de Daveluyville. (...) Les chercheurs rappellent l'importance d'appliquer un traitement adéquat pour éliminer les cyanobactéries dans l'eau qui parvient aux robinets. L'opération peut s'avérer délicate : ces cellules doivent être enlevées minutieusement de l'eau brute (non traitée), sans quoi elles risquent de se briser et de libérer les toxines contenues à l'intérieur de leur paroi cellulaire. Quand cela survient, le traitement est encore plus difficile. Les techniques d'ozonation et de charbon actif en poudre, déjà utilisées par certaines municipalités, semblent cependant efficaces pour se débarrasser de ces toxines. (...) Les cyanobactéries, ou algues bleues, sont des micro-organismes unicellulaires naturellement présents en petit nombre dans les milieux aquatiques. Dans certains cas, elles en viennent à dominer un cours d'eau et à l'asphyxier en formant des fleurs d'eau qui ressemblent à des étendues de peinture verte à la surface. Pour les enlever, on se fie aux techniques d'épuration et de filtration conventionnelles des stations d'eau potable. Il semble que ce ne soit pas assez puisque des toxines ont résisté à ces traitements. »
Sara-Eve Tremblay, Québec Sciences, dans un article de Cybersciences.com, le 23 septembre 2003. - Les algues bleues « fabriquent des produits toxiques qui peuvent mener à des irritations de la peau, des yeux et de la gorge, indique le docteur Claude Prévost, porte-parole de la RRSM. À fortes doses, quelqu'un pourrait souffrir de problèmes au système nerveux ou au foie. » Le Dr Prévost estime que ce n’est qu’une question de jours ou de semaine avant que la baie tout entière ne soit complètement infestée d’algues bleues. En se fiant aux années précédentes, il est d’avis que la baie sera fermée jusqu’à la fin de l’automne.
Cité par Charles Poulin, Journal de Montréal, dans un article de Canoe.com. - Les cyanobactéries :
- Que faire s'il y a des cyanobactéries visibles dans l'eau?
- Y a-t-il des solutions?
- Qu'est-ce que les algues bleues?
- Quels sont les effets sur la santé?
- Que faire si je présente un ou plusieurs de ces symptômes?
On peut trouver les réponses à ces questions dans un dépliant publié par la Régie régionale de la santé et des services sociaux de la Montérégie : Algues bleues - Cyanobactéries (document PDF à télécharger).
- Blue-Green Algae :
- What is Blue-Green Algae?
- Monitoring for Blue-green Algae
- Lake Users Should Use Caution
In Lake Champlain Basin Program web site.
Lake Champlain, USA
- Lake Champlain Basin Program (Vermont)
« Préoccupés depuis longtemps déjà par l'état du lac Champlain, les Américains avaient déjà créé, il y a environ quinze ans, un organisme voué à proposer et mettre en place des solutions : le « Lake Champlain Basin Program ». Cet organisme est très actif et très structuré. Il est composé de différents comités de travail, notamment du « Phosphorus Reduction Task Force », du « Educational and Out Reach Committee » et du « Advisory Committee », qui sont tous subordonnés au « Steering Committee ». C'est un peu grâce au travail et aux pressions des membres québécois d'un de ces comités (le « Citizen Advisory Committee ») qu'a été mise en place la Corporation bassin versant Baie Missisquoi, qui se veut l'équivalent québécois de l'organisme américain. »
Pour une meilleure gestion de la qualité des eaux, par Richard Lauzier, agronome, ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, 7 juin 2000 - Lake and Basin Facts : tout ce qu'il faut savoir sur le lac Champlain et son bassin versant
- Opportunities for Action : a pollution prevention, control, and restoration plan (New York, Vermont et Québec).
- Missisquoi River Basin Association (Vermont)
« 2004 Annual Public Forum
MRBA's 2004 annual public forum on Missisquoi Water Quality improvement was held on March 25th at the Swanton Municipal Building, drawing a capacity crowd. This year's forum featured Governor Jim Douglas' presentation of his "Clean and Clear Action Plan" for Missisquoi and St. Albans Bays.
The evening began with Cynthia Scott's overview of MRBA's history, its activities, and a convincing graphic presentation of Lake Champlain's Phosphorus TMDL which has "galvanized the group to action" with respect to reducing phosphorus loading in the Missisquoi, Pike and Rock River watersheds. She, as well as other speakers, pointed to partnerships with other organizations and volunteers as the way to impact change with the limited resources available. MRBA has recently undertaken its first membership campaign for support of its activities.
Governor Douglas emphasized his commitment to cleaning up impaired waterways as being important to the State's future, and indicated his plan was to focus on the most seriously polluted areas (Missisquoi Bay) first. He itemized his funding initiatives totaling $2.1 million within the FY 2005 budget proposal, indicating the plan had largely been approved by the House, and had been passed on to the Senate for action. A major accomplishment, which has already been approved in the FY04 budget adjustment act, was approval for and funding to hire a Watershed Coordinator for the region. ANR will be recruiting for that position which will become the focus for the region's lake clean-up initiatives in the near future. Many of the Governor's 2005 budget proposals would leverage significantly higher amounts of federal funds for farmers in particular, to reduce phosphorus run-off to streams. Funding is also proposed for municipal wastewater and roadway erosion control projects. The Governor indicated that a $250,000 proposal to protect and restore riparian wetlands in the region had not been approved by the House, but there was a potential to restore the funding in the Senate. The Governor sees his proposal not only as a one-time infusion of state funding, but as a signal to others to volunteer to help improve water quality in Lake Champlain. Partnerships with New York State, the province of Quebec, private fundraising groups, federal, state, local and volunteer agencies can all play a role in the cleanup of this "formerly great lake" by 2009, the quadricentennial of Samuel de Champlain's arrival here. Barry Cahoon, the State's river management engineer, provided additional details of the Governor's action plan, and then gave a compelling slide presentation on the vital need for a stream stabilization component in the plan to reduce phosphorus loading into our waterways. He showed problems created by development along streambanks, but also restoration success stories resulting from partnerships with groups and individuals.
MRBA's Brian Jerose then gave an update on the "Bay Working Group", a sub-group of MRBA which developed to bring immediate action and focus to the algae problems highlighted at last summer's White Church meeting in Highgate Springs. The group has met twice, setting up a number of target areas to "channel the energy" with some immediate hands-on activities. The nextmeeting of this group will be May 27th at the Tyler Place at 6PM. Members of the Franklin County legislative delegation updated the forum on the status of proposals in their various committees, and answered questions. MRBA's chairperson John Little was the MC of the forum, introducing speakers, presenting MRBA memberships, and offering his observation that "manure" runs downhill; only in politics does it have the potential to run uphill. On a more serious note, he also suggested that every citizen can "look at the rivers" for what works and what doesn't, and that common-sense solutions sometimes do not require high financial costs.
Sign-up sheets were available around the room for membership in MRBA, volunteer tree-planting, river clean-up, and windshield surveys of the watershed. Refreshments included dairy products from the area, with acknowledgement given to local farmers, in particular those participating in programs to reduce phosphorus run-off.
Linda Eldredge »
Recherches et études
- RUBENSTEIN ECOSYSTEM SCIENCE LABORATORY
« Scientists float new theory on algae U.S. Study. Plant-eating organisms might explain density »
« Researchers in the United States are investigating alternate theories that could explain why blue-green algae blooms have been growing in Lake Champlain and Missisquoi Bay. The consensus in Canada and the U.S. is that high levels of the toxic algae are caused by phosphorus seeping into the lake from neighbouring farms and communities. But a professor at the University of Vermont says there's more to it than that. "The phosphorus concentrations have not increased, although the blooms have, so that tells me there's something else," said Mary Whatzin, who is heading a study on blue-green algae. She said a reduction in "grazers" - organisms that eat the algae - may be why the plant's density has increased in Lake Champlain, which separates Vermont and New York and whose northern tip is in Quebec. That tip - Missisquoi Bay - has seen high levels of cyanobacteria, or blue-green algae, in recent years, a result of shallow depth, phosphorus deposits and southern winds that push floating algae cells north of the border. »
Article intégral : Natalia Alcoba, The Gazette, Saturday, August 09, 2003
Mary Watzin is the director of Rubenstein Ecosystem Science Laboratory at the Lake Champlain Science Center (University of Vermont).
Research in progress : Summer 2003 (Document PDF)- MONITORING AND EVALUATION OF CYANOBACTERIA IN LAKE CHAMPLAIN
- TIER-BASED MONITORING FOR TOXIC CYANOBACTERIA IN THE LOWER GREAT LAKES
- DETECTION OF CYANOBACTERIAL BLOOMS USING REMOTE SENSING
- SOCIÉTÉ DE LA FAUNE ET DES PARCS DU QUÉBEC
« Dans la baie Missisquoi : échantillonnage de poissons pour mieux connaître le lac Champlain »
« Dans le cadre de sa contribution aux travaux de la Corporation du bassin versant de la baie Missisquoi, la Direction de l’aménagement de la faune, région de la Montérégie de la Société de la faune et des parcs du Québec procédera, dès la troisième semaine du mois d’août prochain, à l’échantillonnage des poissons vivants dans la partie québécoise du lac Champlain. Les spécimens seront d’abord récoltés par la pêche au filet et ensuite pêchés à la seine de rivage. (...) Les dernières données scientifiques sur les poissons de la baie Missisquoi remontant à la fin des années 1970, il était devenu plus que temps d’actualiser les connaissances scientifiques sur la composition de la faune aquatique et sur la santé de ses poissons. »
Communiqué : Société de la faune et des parcs du Québec, 6 août 2003 - INSTITUT DE RECHERCHE ET DE DÉVELOPPEMENT AGRO-ENVIRONNEMENTAL DU QUÉBEC (IRDA)
Agrosol -- Édition spéciale sur la baie Missisquoi : comptes rendus de recherche en agroenvironnement
« Mise en valeur de la baie Missisquoi et du lac Champlain (M. Mimeault) - Les réalisations communautaires dans le bassin-versant de la baie Missisquoi : de l'amont vers l'aval! (C. d'Auteuil) - La problématique des cyanobactéries (algues bleu-vert) à la baie Missisquoi en 2001 (S. Blais) - Développement et validation d'indicateurs agroenvironnementaux associés aux pertes diffuses de phosphore dans le bassin-versant de la rivière aux Brochets (J. Deslandes, A. Michaud et F. Bonn) - Description du système de transfert du phosphore dans le bassin-versant du ruisseau au Castor (A. R. Michaud, R. Lauzier et M. R. Laverdière) - Gestion du ruissellement et de l'érosion pour limiter les pertes en phosphore en bassin-versant agricole (F. Duguet, A. R. Michaud, J. Deslandes, R. Rivest et R. Lauzier) »
Agrosol, vol. 13, n° 2 : en français -- in English - LAKE CHAMPLAIN RESEARCH CONSORTIUM
Organismes qui s'impliquent
- Conservation Baie Missisquoi (Pierre Leduc, prés.)
« Conservation Baie Missisquoi est un organisme sans but lucratif incorporé en 1989. C’est la détérioration de la qualité de l’eau de la baie Misssisquoi qui a incité ses fondateurs à s’unir pour agir. L’organisme regroupe des riverains, des pêcheurs, des amateurs de voile et de plein air, des agriculteurs et des citoyens soucieux de l’environnement. Les objectifs fixés par Conservation Baie Missisquoi sont de prendre toute mesure visant à : diminuer, enrayer la pollution dans la baie Missisquoi et ses affluents; protéger le littoral, les rives, les milieux humides, les habitats des espèces rares et menacées et l’encadrement forestier, de la baie et de ses affluents, contre toute forme de dégradation; informer et sensibiliser les citoyens aux questions environnementales. »
Sauvons la baie Missisquoi!, par Louis Hak, 15 août 2003
- La Corporation bassin versant baie Missisquoi (Jean Roberge Boucher, prés.)
« La Corporation bassin versant baie Missisquoi a été officiellement constituée en mars 1999. Dans ses règlements généraux, elle définit son secteur d'intervention comme étant constitué de la part québécoise des bassins versants des trois rivières alimentant la baie Missisquoi. Il s'agit de la Rivière-aux-Brochets, presque entièrement située du côté québécois, et des rivières Missisquoi et La Roche, qui sont pour leur part situées en majorité du côté américain. C'est un défi de taille qui attend la nouvelle corporation, puisque le problème de dégradation croissante de la qualité des eaux de la baie est des plus criants chaque été. »
Pour une meilleure gestion de la qualité des eaux, par Richard Lauzier, agronome, ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, 7 juin 2000
- Projet de compostage des plantes aquatiques (août 2003) >>>
- Fin du projet pilote de compostage de plantes aquatiques (20 octobre 2003) >>>
« Selon la CBVBM, l’opération de collecte de plantes aquatiques échouées a connu un franc succès, surtout aux mois de septembre et octobre avec un grand volume de plantes apportées par les grands vents. Les résultats de ce projet pilote seront disponibles au printemps prochain. Le projet, rappelons-le, a fait l'objet de subventions via le programme Action Environnement du MENV et de la municipalité de Venise-en-Québec. "Nous désirons poursuivre le projet pilote l’an prochain sur tout le pourtour de la baie Missisquoi. Ce nouveau programme devrait débuter au mois d’août 2004", indique le CBVBM, qui tient à remercier les riverains de Venise-en-Québec pour leur participation ainsi que Paul Bourgeois de la pépinière Brise-Vent, partenaire du projet. »
- Forums de discussion au printemps 2004 en vue de réaliser un Plan directeur de l’eau (PDE) pour l’année 2007 >>>
- Société d'Initiative Touristique et Économique du Lac Champlain (SITE)
Pont-jetée Alburg-Swanton
- Missisquoi Bay Bridge Project -- Website for the Missisquoi Bay Bridge Project: A VTrans project to replace the aging VT 78 bridge between Alburg and West Swanton.
- Les eaux de la baie Missisquoi sont très troubles
« Les eaux de la baie Missisquoi, en Montérégie, seront encore très troubles cette année. Le problème, ce sont les remblais construits de chaque côté du pont qui enjambe le lac Champlain entre les États de New York et du Vermont. (...) Les co-présidents américain et canadien de la Commission mixte internationale sont allés sur place lundi, avant de décider s'ils recommanderont à Ottawa et à Washington de leur confier l'étude de la question. Mais, ils ont refusé de dire quand la question serait tranchée. »
(Radio-Canada, le mardi 6 mai 2003)
- Missisquoi Bay Field Study and Hydrodynamic Model Verification
« The model predicts that removal of the causeway will reduce phosphorus concentrations and sedimentation (of the finest fractions, only) in Missisquoi Bay by about 1%. The exported phosphorus and suspended sediment will be transported to the Northeast Area of the lake and beyond. Changes in currents are only noticeable in the area of the bridge, where the constriction caused by the causeway results in large currents. Removal of the causeway will result in considerably smaller currents in this area. There will also be an increased gross transport (exchange flow) of water back and forth. This increase in exchange flow produces much smaller flushing benefits because the flows are generally of short duration, with little mixing between water masses. »
(Applied Science Associates, Inc.)
Pourquoi?
Pourquoi « S.O.S. Baie Missisquoi »? -- En faisant la recherche pour créer et mettre à jour le site Saint-Armand-sur-le-Web, j'ai pris conscience petit à petit de la place primordiale qu'occupe la Baie Missisquoi dans la vie de la moitié de la population d'ici, du drame environnemental qui s'y passe et de l'inquiétude croissante qu'il suscite. C'est que, malgré l'Entente Québec-Vermont, malgré la visite de la Commission mixte internationale, malgré les interventions du ministère de l'Environnement et du ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, malgré les activités de Conservation Baie Missisquoi et de la Corporation Bassin Versant Baie Missisquoi, malgré..., il y a encore, cette année, profusion d'algues bleues et alerte aux cyanobactéries. La situation serait-elle irréversible? J'ai voulu m'informer; ce qui m'a amené à constituer un dossier sur la baie Missisquoi pour comprendre l'état de la situation et suivre son évolution. Et j'ai pensé qu'il pourrait être utile de le rendre public.
N.B. -- Ce dossier n'est pas exhaustif mais vise à le devenir en étant évolutif et constamment mis à jour avec l'information trouvée ou reçue. Jean Trudeau
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Page créée le 10 août 2003,
par Jean Trudeau.
Dernière mise à jour :
mars 2005
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